Posez-vous la question suivante : Ai-je déjà ressenti un sentiment d’injustice ?
Individuellement, nous pouvons ressentir ce sentiment d’injustice plus ou moins fortement, dans diverses situations ou à différents moments de notre vie.
Dans la cour d’école.
Dans une recherche d’emploi ou d’appartement.
Dans notre travail.
Dans nos échanges quotidiens.
Cette injustice peut provenir de comportements individuels, générant un traitement différencié des individus selon leurs caractéristiques personnelles.
Elle peut également résulter de normes, de règles, qui pénalisent plus particulièrement certaines personnes que d’autres.
L’Etat, comme les entreprises ou les organisations, peuvent à leur niveau mettre en place des actions pour diminuer ces risques.
Ces mesures sont souvent bien accueillies par les personnes qui en bénéficient puisqu’elles corrigent une inégalité initiale.
Le fait que la loi oblige les entreprises à embaucher au moins 6% de personnes en situation de handicap contrebalance le fait qu’elles sont davantage à risque d’être au chômage (taux de 12% vs 7% pour total France).
De l’autre côté, ces mesures peuvent être vues au contraire comme générant de nouvelles inégalités pour les catégories qui n’en bénéficient pas.
Pourquoi ma collègue, devenue mère, aurait droit à un bonus salarial mensuel pour personne à charge, et pas moi ?
Comment alors réunir ces deux visions ?
Comment corriger des inégalités sans en générer d’autres ?
Deux pistes s’offrent à nous : la pédagogie et l’angle universel du sens au travail.
La pédagogie d’abord.
L’explication du bien-fondé de mesures ciblant des catégories de personnes spécifiques peut être un premier pas.
Pour cela, montrons l’inégalité initiale qui fonde ces mesures.
Soulignons aussi que nous sommes tous susceptibles de bénéficier de ces mesures à un moment ou un autre de notre vie.
Maladie, handicap, parentalité, aidance, etc.,
Nous avons de grandes chances d’y être confrontés, à titre individuel ou dans notre entourage.
L’angle universel du sens au travail, ensuite.
Le sens au travail, c’est l’engagement durable des salariés au travail.
Qu’est-ce qui me fait me lever tous les matins pour aller travailler ?
Identifier ce qui détruit du sens au travail pour certains salariés, ce qui pèse sur leur engagement, conduit à porter attention à leurs problématiques individuelles.
C’est un point de départ pour en élargir les conclusions au bénéfice du plus grand nombre.
En repérant ce qui détruit du sens au travail pour certains, nous produisons du sens au travail pour tous.
- Se préoccuper des enjeux des salariés-parents est un point d’appui pour bâtir des entreprises qui respectent vraiment la vie privée de l’ensemble des salariés.
- Ne pas tolérer les propos stigmatisants garantit une ambiance de travail respectueuse et chaleureuse pour tous.
- Travailler à ce que les processus de sélection en entreprise ne soient pas discriminants pour les femmes est un pas vers des processus plus inclusifs.
- S’intéresser à la santé des ouvriers sur les chantiers permet de mécaniser les tâches et de rendre ces métiers plus accessibles.
Bref, en portant une attention à des difficultés spécifiques, on dégage des solutions bénéfiques qui dépassent largement l’angle d’analyse de départ.
Cet angle universel du sens au travail est particulièrement pertinent pour générer des réflexions globales et communiquer, notamment en entreprise.
Cela permet en effet de toucher un large public, et d’éviter un effet de crispation parfois associé au fait de ne parler que d’une catégorie de personnes.
Du 17 au 21 juin, c’est d’ailleurs la semaine de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail.
Angle particulièrement intéressant pour travailler les sujets d’inclusion de façon à ce qu’ils concernent tout le monde.
Votre entreprise organise certainement des actions : renseignez-vous !
Et si ce n’est pas le cas, l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail organise une semaine spéciale, avec de nombreux événements en ligne ou en présentiel.
L’occasion de réfléchir à ce qu’on peut faire progresser, au bénéfice du plus grand nombre !
Vous pouvez nous le partager ici.
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Chez Companieros ce mois-ci, grâce à l’orchestration de Béatrice, directrice générale :
Michèle a commencé les corrections des labels Handimanagement dans le cadre du programme Galiléo (1 000 élèves !)
Céline a remis le label Handimanagement à 33 étudiants de l’ESTP grâce à leur marraine, l’entreprise Eiffage Construction.
Agnès a remis le label à 38 nouveaux Handimanagers d’Air Liquide lors d’une Remise des labels au sein de l’entreprise Ecodair, qui embauche plus de 80% de personnes en situation de handicap pour redonner vie à des ordinateurs portables.
Mélanie a réalisé un épisode du podcast Happy Men & Women Share More intitulé « La transformation digitale du travail favorise-t-elle la mixité Femmes-hommes en entreprise ? »
Antoine poursuit la promotion de son livre S’émanciper à deux : Le couple, le travail et l’Egalitéaux éditions du Rocher avec des interviews dans la Maison des Maternelles, Les Echos, Le Monde,
Florence a animé deux webconférences « Ma carrière, ma liberté », à destination de salariées de la Caisse d’Epargne Bretagne Pays de Loire.
Marine conçoit le nouveau parcours international de Handimanagement.
Lucy a animé une rencontre du Club Entreprises & Religions chez Companieros sur le thème de la gestion de la prière sur le lieu du travail.
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