Travailler sans s’oublier

Je me questionne

Posez-vous la question suivante : quelle est la place du travail dans ma vie ?

J’approfondis

Du travail alimentaire au travail passion, en passant par toutes les nuances intermédiaires, le travail prend plus ou moins de place dans notre quotidien.

Le début d’année est LE moment idéal pour (re)poser la question de la place du travail dans notre vie.

Prend-il trop de place ? Pas assez ?

De quoi parle-t-on quand on parle de « place » ?

Le travail peut être considéré simplement comme une addition d’heures travaillées.

A ce titre, il y a de très grandes inégalités selon les professions : en 2022 selon l’INSEE, les agriculteurs exploitants à temps complet travaillent 56h/semaine, les cadres et professions intellectuelles supérieures 43h/semaine et les employés 37h/semaine.

Et vous ?

Cependant, limiter le travail au nombre d’heures travaillées serait réducteur.

Quid de l’espace mental pris par le travail ? 

Du blues du dimanche soir au temps de transition entre son travail et chez soi le soir en passant par les réveils nocturnes et les mails consultés pendant le dîner familial témoignent de la place mentale que prend notre travail.

En plus de cela et sans qu’on s’en rende compte, le travail peut avoir un fort impact sur celui de nos proches.

Typiquement, c’est le schéma qu’on observe majoritairement dans les couples hétérosexuels en France au moment d’avoir des enfants.

Un conjoint, qui surinvestit sa sphère professionnelle et donne plus de place à son travail (en termes de temps de travail effectif et d’espace mental occupé).

Une conjointe, qui sous-investit sa sphère professionnelle pour compenser, en réduisant bien souvent son temps de travail.

Rappelons à titre d’exemple que l’ajustement du temps de travail par le passage à temps partiel est dix fois plus important pour les mères que pour les pères, tandis que les pères sont plus enclins à faire des heures supplémentaires après la naissance d’un enfant (INSEE 2022).

S’il est choisi, ce fonctionnement peut être le bon… mais il peut être aussi subi ou choisi par défaut.

Dans ce cas, le risque d’avoir des regrets est grand.

« Je regrette de ne pas avoir assez profité de ma famille. »

« Je regrette d’avoir dépriorisé mon travail. »

Le piège est évidemment que ces réflexions arrivent trop tard pour y remédier.

Alors ne nous faisons pas piéger, et posons-nous la question régulièrement !

J’agis

Concrètement, bloquez de suite 30 min dans votre agenda dans les 7 prochains jours.

Notez dans votre créneau les questions suivantes, sur lesquelles vous réfléchirez.

Je commence par remplir ce tableau : 

Analysez le temps que vous et votre éventuel-le partenaire de vie passez dans différentes sphères en cochant les cases de ce qui semble être la plus juste répartition. 

L’échelle d’évaluation est de « un peu de temps » à « trop de temps ».

Continuez par vous poser les questions suivantes.

Est-ce que ce qui ressort de ce tableau me convient ou est-ce que je ressens un déséquilibre?

Quelles sont les sources de tension au travail et comment impactent-elles ma vie personnelle ? horaires ; stress ; charge mentale ; urgences ; ultra-connexion

Quels sont mes enjeux perso et comment impactent-ils ma vie professionnelle ? 
temps de travail limité ; non-présence à des réunions / événements ; absences imprévues

Y a-t-il des opportunités professionnelles que j’ai refusées à cause de raisons personnelles ? Ai-je des regrets ?

Y a-t-il des moments personnels que j’ai manqués à cause de mon temps de travail, d’urgences, de déplacements ? Ai-je des regrets ?

Si je suis en couple, comment se répartissent les responsabilités domestiques et parentales dans mon foyer ? Est-ce que cette répartition me satisfait ?

Quelles sont les 3 choses qui me conviennent dans mon articulation vie pro et vie privée actuelle ?

Quelles sont les 3 choses que j’aimerais changer dans mon articulation vie pro et vie privée actuelle ?

Quelles sont 2 choses qui faciliteraient mon organisation globale ? (pro ou perso)

Est-ce que vous pensez à une autre action ? Partagez-la nous.

Chez Companieros ce mois-ci, grâce à l’orchestration de Béatrice, directrice générale :

Agnès et Isham ont participé à la 1ère Edition du Neuro Movies & Meeting Festival sur la Neurodiversité – à l’UNESCO organisé par Tatiana Ayme et dont Companieros était partenaire.
Isham a participé à sa première remise des labels Handimanagement étudiante. Il a animé avec Agnès, un atelier sur le handicap « Futur manager : le handicap n’est pas ce que tu crois ! » dans le cadre de la journée Efrei for Good pour sensibiliser et inspirer les étudiants sur les enjeux de la RSE.
Marine va remettre le Label Handimanagement à ses multiples cordées Amadeus puis démarre ses sessions avec Neoma.
Florence a animé deux sessions de formation Cap Mixité auprès de managers du Crédit Agricole
du Languedoc. La formation est validée et sera déployée à l’ensemble des managers au 1er trimestre 2025 ! 
Mélanie a réalisé un épisode du podcast Happy Men & Women Share More intitulé « a réalisé un épisode du podcast Happy Men & Women Share More intitulé « #40 Âge et carrière : imaginons de nouveaux possibles ! »
Lucy a animé une session de formation Cohesio sur la gestion du fait religieux et poursuivi l’accompagnement d’un client dans la définition de sa politique interne sur la diversité religieuse, politique et philosophique.

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